Sur la Route avec les Ramones, Monte A. Melnick + Frank Meyer, chronique Sono Mag #473, octobre 2021

Sono Mag #473, octobre 2021

AU COEUR DE LA MACHINE

SUR LA ROUTE AVEC LES RAMONES

Au fil des 2 263 concerts que donna le groupe aux Etats-Unis et un peu partout dans le monde durant ses 22 années d’existence, l’ancien roadie, devenu tour manager, Monte A. Melnick a recueilli une multitude de documents et d’anecdotes qui nous immergent dans le quotidien peu commun des Ramones.

Le métier de Monte ? Gérer l’ingérable. Entre le caractère de l’autoritaire Johnny, les TOC de Joey, l’excentricité de Dee Dee et de Marky, sa vie n’était pas facile tous les jours, et rien ne manque au tableau : arrestations, bagarres, passages à l’hôpital, histoires de cœur, drogues et drames en tous genres.

Très richement illustré d’archives souvent inédites, ce beau livre donne la parole aux multiples protagonistes impliqués dans la carrière du groupe, sans oublier les équipes techniques son et lumière, les backlineurs, le « merch » ou les chauffeurs. Une vraie thérapie en ces temps privés de tournées.

Par Monte A. Melnick et Frank Meyer, traduit par Ladzi Galai – Editions Rytrut – 310 pages – 24 x 19 cm

Présentation du livre

LAISSE LA COLÈRE S’EXPRIMER – Joe Strummer, le punk et le mouvement de la citoyenneté mondiale, Antonino D’Ambrosio, par Blam Blam, Punkulture 9, décembre 2021

Joe Strummer, Laisse la colère s'exprimer, Antonino D'ambrosio rectoLAISSE LA COLERE S’EXPRIMER, Joe Strummer, le punk et le mouvement de la citoyenneté mondiale. ANTONIO D’AMBROSIO avec 18 contributeurs ! (Rytrut 2020).

« Laisse la colère s’exprimer » est une passionnante compilation d’articles collectés au fil du temps sur ce bon vieux Joe et la nébuleuse Clashienne ! Cela commence avec l’interview des Clash en 1976 pour le fanzine Sniffin’ Glue et cela se poursuit avec des traductions d’articles de presse anglophones très intéressants (Ah ce reportage en immersion de Sylvie Simmons sur la tournée US ’79 !) jusqu’à une interview de Joe publiée post mortem en 2003. Les documents d’époque sont mixés avec d’autres papiers spécialement écrits pour ce livre coordonné, accouché et écrit, en partie, par l’américain Antonino d’Ambrosio, et qui est sorti en anglais en 2012. Antonino a aussi réalisé un film documentaire en parallèle « Let Fury Have the Hour » !

Les nombreux contributeurs, qui vont de Wayne Kramer du légendaire groupe « révolutionnaire » MC5 à Chuck D de Public Enemy en passant par un bel éventail d' »écrivants », dressent un portrait touchant et sensible de Joe tout en analysant et disséquant son œuvre, son influence, son aura, ses « combats artistico-politiques » et le lien qu’ils entretiennent avec notre chanteur guitariste rythmique, parolier et acteur intermittent disparu en 2002 à 50 ans. Le livre ne donne pas dans le culte de la personnalité (combattre l’égo souvent prêt à déborder, s’investir dans le collectif et développer l’altruisme éclairé était l’un des mots d’ordre de Joe) et montre bien certaines contradictions inévitables du fameux punk rocker « gauchiste altermondialiste ».

Le bouquin, décrit aussi l’influence de la bande à Joe sur la musique, la culture… et la vie qui nous entoure. Et si la « révolution » clashienne n’a pas abouti sur des lendemains qui chantent, elle a inspiré beaucoup de rébellions musicales et de voix de traverses et a développé l’esprit DIY international (oui, un paradoxe de plus pour un groupe dont on suivait le match avec CBS dans la presse et sur certains disques !)

Sorti en catimini fin 2020 par Rytrut, qui avait déjà publié -entre autres- en français « Typical Girls » la fantastique bio des Slits (voir punkulture 4), « Laisse la colère s’exprimer » (plus de 350 pages denses illustrées avec photos et affiches) mérite vraiment le détour pour son originalité philosophique (ce n’est pas une bio), l’éclairage mis sur la résistance créative et l’ouverture d’esprit au monde et à la diversité musicale prônées et pratiquées par Joe et ses amis !

Blam Blam, Punkulture 9, décembre 2021

Présentation du livre

SUR LA ROUTE AVEC LES RAMONES – Au cœur de la machine, MONTE A MELNICK + FRANK MEYER

"SUR LA ROUTE AVEC LES RAMONES, au coeur de la machine" de MONTE A MELNICK + FRANK MEYER

"SUR LA ROUTE AVEC LES RAMONES, au coeur de la machine" de MONTE A MELNICK + FRANK MEYER

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RYTRUT, ISBN 978-2-9520083-7-2

Auteurs : Monte A Melnick et Frank Meyer
Avant-propos : Tommy Ramone
Traduit de l’anglais par
Ladzi Galaï
Adaptation couverture et mise en pages :
Makhno Bruyère et Cripure
Dessin de couverture : John Holmstrom

Format 18,8 x 23,5 cm, poids 830 g
312 pages, offset, intérieur quadrichromie
Texte en double-colonnes et triple-colonnes
Papier couché, couverture pelliculée, broché
Inclut
plus de 300 photos et iconographies
Sortie et dépôt légal : 14/12/2012
Contrat renouvelé avec Omnibus Press en 2020
R-008, Prix public : 32,00 €

MARQUE-PAGES     LISTE DES PERSONNAGES     CHRONIQUES

C’est John Holmstrom, le cofondateur du mythique fanzine new-yorkais Punk Magazine et concepteur de 2 pochettes d’albums des Ramones, qui a dessiné la couverture du livre : dans le van, les sept membres effectifs des Ramones se retrouvent en compagnie de Monte A Melnick, au volant.

« Monte et moi allions tout le temps ensemble à des concerts. Nous avons vu Cream, Janis Joplin, Sly And The Family Stone, Chuck Berry, Ten Years After, Johnny Winter, Jimi Hendrix. Nous traînions souvent au Filmore East. J’ai aussi vu les Stooges et j’ai été très impressionné. Au fond, les Stooges étaient un groupe d’avant-garde, une version dada des Rolling Stones. » – Tommy Ramone

 


Ouvrage publié avec le concours de :

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CJ Ramone, Richie Ramone, Marky Ramone, Johnny Ramone, Dee Dee Ramone, The Biggest Ramones Homepage

TABLE DES MATIERES

Liste des personnages
Avant-propos
Introduction
Un mot de Monte…
I. SUBTERRANEAN JUNGLE
Pré-Ramones, les débuts de Monte et Tommy
II. ANIMAL BOY
Johnny, Joey, Dee Dee
III. IT’S ALIVE
CBGB, le look, le son
IV. LEAVE HOME
Prendre la route, les premières tournées
V. HALFWAY TO SANITY
Au cœur de la machine, équipe technique, mise en scène
VI. MONDO BIZARRO
Vie sur la route, agencement d’une tournée
VII. ADIOS AMIGOS
Tommy, Marky et Richie se refilent la batterie
VIII. HEY HO LET’S GO !
Drogues, picole et facéties
IX. ALL THE STUFF (AND MORE)
Joey et Johnny
X. ROAD TO RUIN
Les filles, l’amour et les ennuis
XI. RAMONES MANIA
Radio, vidéos, presse, management
XII. THEIR TOUGHEST HITS
Réalisation des disques, Phil Spector, Rock ‘n’ Roll Highschool
XIII. WE’RE A HAPPY FAMILY ?
Sortie de Dee Dee, entrée de CJ  
XIV. TOO TOUGH TO DIE
Les dernières années, à la conquête du monde 
XV. END OF THE CENTURY
La séparation, les lendemains, la fin
XVI. PLEASANT DREAMS
Perspectives et souvenirs

Dates des Tournées

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4e de couverture :

SUR LA ROUTE AVEC LES RAMONES

AU CŒUR DE LA MACHINE

Autant connus pour leurs blousons en cuir typiques, leurs jeans déchirés et leurs tee-shirts sales que pour leur son unique et éclatant, encore qu’avec des chansons drôlement simples, les Ramones étaient une force incontestable. En tant que pionniers du punk et nominés au Rock ‘n’ Roll Hall of Fame, au sommet d’une carrière de 2 263 concerts, ils comptent parmi les groupes les plus géniaux de la planète.

Pourtant, malgré toute leur influence et toute leur vilénie, le groupe n’a jamais fait un tube, a difficilement été adopté par les radios ou par MTV et n’a été accepté par le grand public que des années après leur retraite. Alors que leur tempérament de globe-trotters et leurs concerts intenses leur ont amené des légions de fans fidèles, le groupe a payé un lourd tribu, autant émotionnellement que physiquement.

Monte A Melnick a vécu tout cela : les arrestations, les overdoses, les disputes, les séparations, les recompositions, les petites amies, les hôtels et les excès. En tant que tour manageur du groupe depuis leurs débuts au CBGB, le 16 août 1974, jusqu’à leur dernier concert, à Los Angeles, le 6 août 1996, Monte était en fait le cinquième Ramone. À travers leur histoire, Sur la route avec les Ramones est aussi la sienne.

MONTE A MELNICK a tourné avec les Ramones pendant vingt-deux ans en tant que tour manageur et travaille actuellement au musée du New York Hall of Science en tant que superviseur dans l’audiovisuel.

FRANK MEYER a officié dans les équipes de rédaction des magazines Pop Smear, Knac.com et AVN, et contribué aux magazines Variety, Launch.com, New Times et LA Weekly. Il est également le frontman des groupes Streetwalkin’ Cheetahs et Sweet Justice, et il apparaît dans plus de soixante albums.

MOI, SHITHEAD – Toute une vie dans le punk, JOEY KEITHLEY

"MOI, SHITHEAD – Toute une vie dans le punk" de JOEY KEITHLEY

"MOI, SHITHEAD – Toute une vie dans le punk" de JOEY KEITHLEY

RYTRUT, ISBN 978-2-9520083-5-8

Auteur : Joey Keithley
Préface : Jack Rabid
Traduit de l’anglais par Paul Vincent
d’après I Shithead: A Life in Punk,
Arsenal Pulp Press, Canada 2004
Participation de Raf DIY sur 2 chapitres
Participation de Lionel sur 1 chapitre
Mise en page et index : Cripure
Photo 1e de couverture : Sylvie E. Thorne
Couverture d’après Solo

Format 15 x 21 cm, poids 670 g
312 pages, 85 photos, 196 iconographies

offset, intérieur N/B
, papier couché, relié
couverture pelliculée, 1 marque-page
Ajoute un index à l’édition canadienne

Sortie et dépôt légal : 12/05/2011
R-006, Prix public : 21,00 €

MARQUE-PAGE    CHRONIQUES     INDEX

Inclut des photographies de : Bev Davies, Lynn Werner, Edward ColverAlex Waterhouse-Harward, Peter Kers, Iain Ross, Villiam, Karen Lee Plessner, Laurence Acland, Eileen Polk, Sylvie E. Thorne, Manfred Rahs

« L’une des personnes de Colombie-Britannique les plus influentes »
Vancouver Sun, 2008

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Ouvrage publié avec le concours de :

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I, Shithead, a life in punk est un best-seller au Canada !
Arsenal Pulp Press sort le 1er juin 2011 un second livre sur le groupe :
TALK-ACTION = 0 – An Illustrated History of D.O.A.

Vidéos d’archive concernant D.O.A. et d’autres :
BLOODIED BUT UNBOWED aka THEPUNKROCKMOVIE.COM

« Quand nous avons commencé, je pensais que le monde était foireux, mais il m’a fallu quelques années pour me rendre compte à quel point il était bordélique. Ce qui m’a en partie amené au punk rock, en premier lieu, c’est qu’il luttait contre la connerie ; la connerie comme le racisme, le sexisme, l’avidité et le bellicisme. Alors quand on me demande pourquoi je continue de faire ce que je fais aujourd’hui, la réponse est simple : c’est parce que le monde est toujours plein de racisme, de sexisme, d’avidité et de bellicisme. Et de plusieurs manières, c’est encore pire aujourd’hui qu’à l’époque. » – Joey Keithley, Talk – Action = 0, Jan Berman, Don Denton, Laura Keithley

4e de couverture :

Joey Keithley, alias Joey Shithead, a fondé les légendaires pionniers du punk D.O.A. en 1978 – des « rois du punk » qui ont participé au développement de cette contre-culture dans le monde et ont été cités en tant qu’influences par Red Hot Chili Peppers, Green Day, Rancid, The Offspring et d’autres.

Mais le punk est plus qu’un genre musical  : c’est un état d’esprit. D.O.A. a toujours eu une conscience sociale, et a notamment joué en soutien à Greenpeace, aux victimes de viols, aux droits des prisonniers, et à des organisations contre les armes nucléaires et la mondialisation.

Durant plus de trente ans, D.O.A. a partagé l’affiche avec de nombreux groupes, dont les Clash, Ramones, Dead Kennedys, Black Flag, Nirvana, PiL et Minor Threat. Le groupe a également vu deux albums de reprises lui rendre hommage.

Moi, Shithead rapporte les souvenirs de la vie de Joey dans le punk. Les débuts d’une bande de gamins de Vancouver fascinés par ce mouvement en plein essor, à travers une génération désillusionnée par le statu quo : des histoires d’émeutes, de tournées, de concerts, en surmontant toutes sortes d’obstacles avec une pure détermination. Et à travers tout cela, Joey révèle que le slogan de D.O.A. : TALK – ACTION = 0, représente bien plus que de simples mots à ses yeux. Avec une introduction de Jack Rabid, éditeur du magazine musical new-yorkais influent The Big Takeover.

Joey Shithead Keithley, le fondateur de D.O.A. et de Sudden Death Records est un activiste de longue date dans la musique, la politique et l’environnement. Il vit à Vancouver avec sa femme et leurs trois enfants.

« Ils balancent grave. Ils crèvent le plafond. Certains des meilleurs shows que j’ai vus dans ma vie étaient des concerts de D.O.A. Je n’ai jamais vu D.O.A. ne pas être incroyable. » – Henry Rollins (Black Flag, Rollins Band)

« La médecine appropriée dont ont besoin les jeunes esprits pour grandir. » – Jello Biafra (Dead Kennedys, divers)

«  Joey Shithead laisse une empreinte indélébile. » – John Doe (X)

« Ils ont changé la vie de beaucoup de gens. » Dave Grohl (Nirvana, Foo Fighters)

SOMMAIRE

Note de l’auteur
PRÉFACE : Nous sommes tous D.O.A. ! de Jack Rabid
Prélude
CHAPITRE PREMIER : En grandissant

CHAPITRE DEUX : The Skulls
CHAPITRE TROIS : D.O.A. : Les débuts
CHAPITRE QUATRE : Les premières années
CHAPITRE CINQ : Pionniers du punk rock
CHAPITRE SIX : Something Better Change

CHAPITRE SEPT : Hardcore 81
CHAPITRE HUIT : War on 45
CHAPITRE NEUF : Politique, manifs, perturbations
CHAPITRE DIX : 1984
CHAPITRE ONZE : Let’s Wreck the Party

CHAPITRE DOUZE : La tournée sans fin, suite
CHAPITRE TREIZE : To Hell ‘N’ Back
CHAPITRE QUATORZE : True, Strong and Free
CHAPITRE QUINZE : Les choses changent, bordel !
CHAPITRE SEIZE : Not so Quiet on the Western Front
CHAPITRE DIX-SEPT : Muder
CHAPITRE DIX-HUIT : La vie après la mort
Appendices :
D.O.A. Arbre généalogique

D.O.A. Discographie
Index

GOING UNGERGROUND – Punk américain 1979-1992, GEORGE HURCHALLA

 

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« GOING UNDERGROUND – punk américain 1979-1992″ de GEORGE HURCHALLA
RYTRUT, ISBN 978-2-9520083-3-4

Auteur : George Hurchalla
Traduit de l’anglais par Ladzi Galaï
d’après Going Underground: American Punk 1979-1992,
Zuo Press, USA 2006
Photo 1e de couverture :
Randy Turner des Big Boys par Kevin Virobik-Adams
Mise en page et index : Cripure

Format 19 x 25,5 cm, poids 1150 g
400 pages, 515 photos et iconographies
offset, papier couché, intérieur N/B, broché
couverture filmée, 1 marque-page
En accord avec l’auteur et Zuo Press, 2007

Sortie et dépôt légal :  21/06/2009
R-004, prix public : 21,00

MARQUE-PAGE     CHRONIQUES

Sélection du Prix du Livre Rock 2010 : Affiche

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Extraits :

« Pour moi, L’IDÉE du punk rock est vraiment d’être une personne courageuse, intéressante et créative. Maintenant, je connais tellement de personnes intensément créatives, indépendantes, des artistes DIY, qui n’apprécient pas du tout la musique punk. Mais je sais que cette musique et cette éthique donnaient la force de se surpasser dans la vie, et ça m’a incité à faire quelque chose d’extrêmement positif. » – George Hurchalla

« La fierté que j’ai trouvée chez les Nicaraguayens, quand j’ai visité le pays pendant l’investiture sandiniste, résumait grandement l’esprit DIY ; la dignité rayonnante de s’être soulevé contre le pouvoir en place, d’avoir mené à bien une révolution pour réclamer leur terre, leurs vies, leur avenir. Personne ne le leur avait donné. Ils l’ont pris, et la passion supplémentaire que cela ajouta à leurs vies était remarquable. Je ne revivrais probablement jamais l’expérience d’une autre révolution comme celle-ci. Ils durent se battre comme des diables pour maintenir leur réussite. Beaucoup de plus jeunes musiciens, comme beaucoup de jeunes Nicaraguayens, grandirent dans un environnement où ils n’étaient pas autant marginalisés ou réprimés, et ils n’ont jamais trop pensé à rester engagés dans la révolution. Depuis l’origine, le punk rock ÉTAIT une révolution. Le perpétuel dynamisme de ce mouvement dépendait toujours du fait qu’il subisse des mutations, se réinvente et soit apparenté à l’idée de « révolution permanente » de Trotsky. – George Hurchalla



Durant six années, George Hurchalla s’est entretenu avec des musiciens, des groupes, des rédacteurs de zines, recoupé des informations sur les différentes scènes, laissant s’exprimer leurs acteurs et commentant l’aventure de la musique avec discernement, pour arriver au monument indé que représente ce livre. Celui-ci couvre un large spectre de la musique alternative d’Amérique du Nord de cette période : on y parle de punk rock, de hardcore, de DIY, de rock indé. L‘auteur se réfère aussi à des formations ayant existé avant et après la date butoir annoncée, afin de compléter ses descriptions ou de donner des repères. Il est aussi question de groupes anglais, australiens, d’Amérique du Sud et d’ailleurs intervenant dans le processus. Les grands noms y figurent au même titre que les groupes moins connus et non moins géniaux qui, au fil de la lecture, ne manqueront pas de donner l’envie de découvrir ou de mieux connaître leur musique. D’autant que bon nombre de ces groupes ou de leurs musiciens sont encore actifs actuellement, c’est leur vie ! – Rytrut éditions

Groupes interviewés ou référencés : AdolescentsAdrenalin O.D., Agent Orange, Agnostic Front, Alice Donut, Alleycats, Angry Samoans, Antibodies, Articles of Faith, Avengers, Bad Brains, Bad Religion, Beastie Boys, Big Black, Big Boys, Black Flag, Butthole Surfers, Celibate Rifles, Channel 3, C.C.M., Circle Jerks, The Clash, The Damned, Dead Kennedys, Dead Milkmen, Descendents, Dickies, Dicks, D.O.A., The Dils, Die Kreuzen, D.R.I., The Eat, The Effigies, Electric Love Muffin, End Result, Even Worse, F, F.U.’s, Faith, False Prophets, Fang, Feederz, Fugazi, Gay Cowboys in Bondage, Gorilla Biscuits, Government Issue, The Gun Club, Gut Instinct, Happy Hate Me Nots, Hard-ons, The Hated, Heart Attack, Homo Picnic, Hüsker Dü, The Jam, JFA, Judge, Kraut, The Last, The Leaving Trains, Legal Weapon, The Lemonheads, Life Sentence, Loud Fast Rules, McRad, M.D.C., Meat Puppets, Minor Threat, Minutemen, Misfits, The Misguided, Mission of Burma, The Mortal Micronotz, Moving Targets, Naked Raygun, Necros, Negative Approach, Negative Element, Negative FX, Nihilistics, NoMeansNo, The Nuns, Offenders, Operation Ivy, Out Of Order, Pagan Faith, The Proletariat, Pure Hell, Ramones, Reagan Youth, Redd Kross, The Replacements, Rifle Sport, Roach Motel, Ruin, Sadistic Exploits, The Saints, Scram, Scrawl, Scream, Sex Pistols, Shades Apart, Sick of It All, Silver Abuse, The Slits, Sluggo, SOA, Social Distortion, Sonic Youth, Soul Asylum, SS Decontrol, The Stimulators, Strike Under, Suicidal Tendencies, The Suicide Commandos, Swans, Terveet Kadet, Thatcher on Acid, Toxic Reasons, Trouble Funk, T.S.O.L., The Vandals, UK Subs, Volcano Suns, Wipers, Y-DI, X, Youth Brigade, Zero Boys… entre autres.

Inclut des photographies de :

Marie Kanger-Born, Dixon Coulbourn, Brian Trudell, Justina Davies, Malcolm Riviera, Ed Arnaud, Geoff Cordner, Trent Nelson, Ben DeSoto, Sarah Kuhl, Jim Johnson, Lumpy Reppelent, Ed Farnsworth, Thor Swift, Tom Meehan, Jill Heath, Pat Mackle, Chris Carilli, Aj Wolf, Bill Rich, Stephanie Clarke, Dave Brown, Phillip Fuller, Jon Stain, Patrick Hogue.

GOING UNDERGROUND

CHAPITRES

Avant-propos (de l’auteur)

1. Germ Free Adolescence (Adolescence stérile)
intitulé d’après un titre de X-Ray Spex
2. Chemical Warfare
(Guerre chimique)

intitulé d’après un titre des Dead Kennedys
3. Police Story
(Roman policier)
intitulé d’après un titre de Black Flag
4. Leaving Babylon
(Quitter Babylone)
intitulé d’après un titre des Bad Brains
5. Jack on Fire
(Jack en feu)
intitulé d’après un titre de Gun Club
6. In a Free Land
(Dans un pays libre)
intitulé d’après un titre d’Hüsker Dü
7. Wild in the Street
(Sauvages dans les rues)
intitulé d’après un titre des Circle Jerks
8. Think I’ll Just Hang Out on Broad and South
(Je vais aller traîner sur Broad and South)
intitulé d’après un titre des Dead Milkmen
9. What Poor Gods We Do Make
(Quels pauvres dieux on fait)
intitulé d’après un titre de Naked Raygun
10. My Father’s Dreams
(Les rêves de mon père)
 intitulé d’après un titre des Articles of Faith
11. Emptying the Madhouse
(Libérer les fous)
intitulé d’après un titre d’Even Worse
12. Scortched Earth
(Terre brûlée)
intitulé d’après un titre des False Prophets
13. Miami Vice
14. It’s From the Heart
(Ça vient du cœur)

intitulé d’après un titre des Dicks
15. Lullabies Help the Brain Grow
(Les berceuses aident le cerveau à se développer)
intitulé d’après un titre des Big Boys
16. Every song is a Révolution
(Chaque chanson est une révolution)
intitulé d’après un titre des Hated
17. Masochism World
(Monde de masos)
intitulé d’après un titre d’Hüsker Dü
18. Sheer Terror
(Pure Terreur)
intitulé d’après un titre de Government Issue
19. Mommy Will Say
(Maman dira)
intitulé d’après un titre d’Electric Love Muffin
20. Dance With Me, My Dear
(Danse avec moi, très cher)
intitulé d’après un titre de T.S.O.L.
21. La torche électrique de Shorty
22. Out of the Picture
(Mis sur la touche)
intitulé d’après un titre de Marginal Man
23. Fearless Vampire Killers
(Intrépides tueurs de vampires)
intitulé d’après un titre des Bad Brains
24. Des punks en film
25. Pardon Me, I’m Only Bleeding
(Pardonnez-moi, je ne fais que saigner)

intitulé d’après un titre des Butthole Surfers
26. The Mouth That Roared
(La bouche qui rugit)
intitulé d’après un titre des Volcano Suns
27. When Kingdoms Fall and Daggers Rust
(Quand les royaumes tombent et les poignards rouillent)
intitulé d’après un titre de Marginal Man
28. Garder le DIY en vie
29. Nobody Wants an Alien
(Personne ne veut d’un alien)
intitulé d’après un titre des Wipers
30. All I Know is That I Don’t Know
(Tout ce que je sais est que je ne sais pas)
intitulé d’après un titre d’Operation Ivy
31. It is Stupid, It is My Noise
(C’est peut-être stupide, mais c’est mon bruit)
intitulé d’après un titre de Superchunk

Index des noms
Sources
A propos de l’auteur

Couverture - La philosophie du punk - Craig O'Hara

LA PHILOSOPHIE DU PUNK – Histoire d’une révolte culturelle, CRAIG O’HARA

Couverture - La philosophie du Punk - Craig O'Hara

RYTRUT, ISBN 978-2-9520083-0-3

A la base, un mémoire de sociologie, sous-titré :
« More Than Noise – Bien plus que du Bruit »

Auteur : Craig O’Hara
Introduction : Mark Bayard
Traduit de l’Anglais par Ladzi Galaï
d’après The Philosophie of Punk – More Than Noise,
AK Press, Edimbourg, Londres, San Francisco 1999
Première de couverture : Sapiens
Mise en page : Dumoulin, Bisman, Dasaëv
Supplément : Ladzi Galaï, Florent Mercier

Format 13 x 20 cm, poids 350 g
232 pages, 110 photos, 12 iconographies

Offset, papier couché, intérieur N/B
Couverture filmée, broché, 1 marque-page

En accord avec l’auteur et AK Press, 2001
Ouvrage publié avec le concours du Centre National du Livre
et le soutien du Conseil Général de l’Isère

1e édition, Dépôt légal : 15/09/2003
2e édition augmentée : novembre 2004
R-001, Prix public : 16,00 €

MARQUE-PAGE    CHRONIQUES

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« Dans le Punk underground existe une contre-culture essentielle et dynamique de la jeunesse qui se développe en dehors et contre les normes politiques et économiques d’une société foutue en l’air. Ce livre documente les éléments révolutionnaires et réactionnaires qui émergent de la scène punk américaine et mondiale des deux dernières décennies. C’est le premier livre à porter un regard intérieur à la culture punk en tant que mouvement actuel important et manière de vivre pour des millions de personnes dans le monde entier. La nouvelle édition inclut une introduction du professeur d’université, historien, et punk, Mark Bayard, de nouvelles images, et plus de soixante-dix photos de groupes punk des plus remarquables prises par l’auteur au cours des quinze dernières années au cœur même de la fourmilière. » AK Press

L’édition française de Rytrut y ajoute un avant-propos du traducteur, actif dans la scène underground depuis 1982, ainsi qu’un supplément sur la scène hexagonale, et une trentaine de photos en plus. Le retirage revisité est disponible depuis début 2005.


 

La Philosophie du Punk

SOMMAIRE

AVANT-PROPOS : du traducteur

INTRODUCTION : de Marc Bayard
(professeur et historien américain)

PRÉFACE : de l’auteur

RAISON D’ÊTRE DU MOUVEMENT PUNK :
Contexte historique.
Comparaisons avec de précédents mouvements artistiques.
Définition de certaines caractéristiques du punk.

MAUVAISE REPRÉSENTATION MEDIATIQUE :
Comment la télévision, les magazines de luxe
et les mass médias abrutissants ont fait leur
possible pour apprivoiser la bête.

SKINHEADS : Qui sont-ils, leurs origines,
et ce qu’ils ont à voir ou pas avec le punk.

ACTIVITE INTERNE DE COMMUNICATION :
Les fanzines, médias underground.

ANARCHISME : c’est quoi ?
Une alternative aux systèmes existants.
Ce que les idées libertaires représentent et pourquoi des punks du monde entier s’y sont intéressés. Les échecs des « politiciens véreux » ont poussé la contre-culture à réagir et à penser que les choses ne pourraient s’améliorer qu’en se passant de ces « vampires ».
Pacifisme et action directe.
Critiques et problèmes rencontrés.

COMPLEXE DES GENRES :
Sexisme, féminisme et homosexualité à découvert.

ÉCOLOGIE ET PREOCCUPATION ENVIRONNEMENTALE
:
Les idées et les techniques d’Earth First !, du ALF et d’autres,
qui ont trouvé leur place dans la scène punk.

STRAIGHT EDGE :
Un mouvement qui d’une menace mineure (Minor Threat), a progressivement pris la tournure d’une non-menace conservatrice et conformiste.

DIY :
Do It Yourself : fais le toi-même !
Autogestion et indépendance.

BIBLIOGRAPHIE

SUPPLEMENT :
Sur les traces de l’hexagone : de Ladzi Galaï
État des lieux : de Florent Mercier

Quatrième de couverture :

« Cette étude n’a pas été écrite uniquement pour le fana de musique, mais aussi pour les lecteurs qui s’intéressent à différentes philosophies politiques et sociales. « La musique rock est devenue, au même titre que n’importe quel produit culturel grand public, une musique conventionnelle, promue et sous-traitée par des géants institutionnels, un hédonisme rituel et superficiel. » Le mouvement punk rock, ou simplement punk, même s’il n’y a pas non plus complètement échappé, fait figure d’exception à la politique de récupération et de marchandisage du rock’n’roll traditionnel. Il est important de préciser que je vais traiter des idées et non des styles musicaux spécifiques, qui sont nombreux. Je laisserai ça aux critiques. À ma connaissance, c’est le seul travail de la sorte existant. De nombreux livres traitant du mouvement de la fin des années soixante-dix ont été écrits, mais ils sont démodés pour la plupart, et relativement obsolètes. Très peu ont tenté de saisir la philosophie des scènes punks internationales toujours changeantes. Je pense que participer à ce mouvement est une manière très efficace et amusante d’en apprendre sur la politique, comment changer les choses (si possible), et de s’essayer à l’individualisme et à la non-conformité d’une manière positive pour chacun et chacune. Les punks ont progressé et mûri dans leur philosophie depuis les débuts du mouvement. Je ne vais pas tenter de présenter un historique, mais d’informer sur une philosophie grandissante et changeante. » CRAIG O’HARA

« Globalement, il s’agit d’une étude très approfondie des valeurs punks, et de la manière dont le punk considère le monde conventionnel. Je pense que c’est un excellent ouvrage pour comprendre ce qu’il représente, et tout spécialement les idéaux des plus nobles qu’il espérait atteindre. » MAXIMUM ROCKNROLL

« Je peux tout à fait recommander ce livre aux jeunes punks en quête d’un peu d’histoire, ou aux anciens qui voudront probablement se le procurer rien que pour les chouettes photos. Un impressionnant volume que beaucoup trouveront à la fois indispensable et distrayant. »
FACTSHEET FIVE

« Un livre stimulant, qui fait ressortir l’aspect activiste du mouvement punk, et qui permet de faire la part entre le côté ‘chic’ du punk, et le réel sentiment existant à l’intérieur de la scène. »
AMY RAY, des INDIGO GIRLS

PM Press : Maison d’édition fondée par Craig O’Hara et ses amis