La Philosophie du Punk, Craig O’Hara, chronique Patrice Herr-Sang, New Wave n°6 et n°7

LA PHILOSOPHIE DU PUNK
– Histoire d’une révolte culturelle –
CRAIG O’HARA

Patrice Herr-Sang, rubrique « Allez on se cultive un peu », NEW WAVE n°6 :

« Craig O’Hara est un punk, un musicien, des Etats-Unis. Son livre, il l’a fait afin de rassembler un grand nombre d’idées traversant le mouvement punk depuis ses origines. Depuis, ce qui n’était qu’une contribution personnelle et modeste est devenu un ouvrage culte que, saluons-le au passage, notre ami Ladzi Galaï vient de publier en français. Il démarre ainsi sa maison d’édition par un ouvrage essentiel, sous-titré ‘histoire d’une révolte culturelle’. Illustré de nombreuses photos de groupes, cet ouvrage est indispensable, même s’il a des défauts (les groupes en photos sont essentiellement anglo-saxons, tout comme sa vision globale, alors que le reste du monde a beaucoup apporté au punk). Dans la philosophie décrite, on retrouve bien les grandes contradictions du mouvement, notamment sur le pacifisme, l’anticommunisme et diverses autres questions qui sont loin de faire l’unité des punks du monde entier. Avec quand même une énormité dite à un moment : faire croire que si le capitalisme corrigeait ses imperfections, les punks le supporteraient. Mais, le capitalisme n’a pas d’erreurs, il est l’ERREUR. Ceci dit, un bon livre pour rappeler que le punk, c’est aussi des idées et lancer le débat. Bravo ! »

NEW WAVE est un fanzine né au début des années 1980, ayant repris du service depuis 2002.

NEW WAVE n°7 : « À propos de LA PHILOSOPHIE DU PUNK de Craig O’Hara. »

« Notre chronique de ce livre dans le n°6 de ‘New Wave’ déclenche un débat, ce qui était l’effet recherché. Alors, pour commencer, voilà la réaction de son éditeur, Rytrut, que l’on doit remercier d’ailleurs pour cette excellente initiative. »

« Petite réaction à la chronique du livre ‘la Philosophie du Punk’ : Je ne pense pas que l’on puisse reprocher à Craig O’Hara de parler essentiellement de la scène qu’il a le mieux connue, d’autant qu’il annonce très bien que les idées et les opinions représentées ici ne sont pas les seules qu’on peut rencontrer (ni même que ce sont les siennes). En ce qui concerne les photos, elles sont pour la plupart prises par l’auteur lors de concerts, qu’il a vus, et pour un certain nombre organisés lui-même ; ce qui est un ‘must’ en soi, en termes de DIY. Nous avons volontairement rajouté des photos dans l’avant-propos et dans le supplément sur l’hexagone, qui correspondent à l’état d’esprit du livre. Il ne s’agissait pas, tout de même, d’introduire des photos de groupes français ni d’écrire un autre livre dans un livre. Si je ne m’abuse, il ne me semble pas qu’aucune apologie du capitalisme soit suggérée. ‘Capitalism is still Cannibalism !’ même si cette évidence a aussi le droit d’être discutée… car les certitudes ne sont-elles pas le plus grand danger de l’évolution ? Et c’est dommage, dans une chronique de 10 lignes, de mettre ce sentiment en avant, sur un livre de 224 pages, qui propose beaucoup plus. Ça donnera peut-être l’envie de le lire à des capitalistes… pour qu’ils en prennent plein les dents, mais ils ont l’habitude de rarement tenir rigueur des attaques qui leur sont portées, vu que ce qui les intéressent avant tout est de s’en mettre plein les poches. Pour finir, il y a quand même certains rapprochements faits avec les scènes internationales, même si c’est plus de manière globale… mais je n’ai pas ressenti cela comme une focalisation essentielle sur les scènes anglo-saxonnes. De conclure avec une phrase dans l’introduction de Marc Bayard, qui résume bien les difficultés d’unité au sein des différentes scènes : ‘Si l’on rassemblait 100 punks dans un même espace, on aurait 100 manières de penser différentes’. Merci et à bientôt, le jour se lève et il pleut. » – Ladzi Galaï, Rytrut

La Philosophie du Punk, Craig O’Hara, chronique Michel Barbier, Le Journal de la Vieille France n°56

LA PHILOSOPHIE DU PUNK
– Histoire d’une révolte culturelle –
CRAIG O’HARA

Michel Barbier, rubrique « Sur le Lutrin », LE JOURNAL DE LA VIEILLE FRANCE n°56

« Nous sommes loin de la Vieille France, croyez-vous ? Non, les hommes évoluent avec le temps. Quelques mots de l’auteur vaudront mieux que mes discours : ‘Le mouvement punk rock, ou simplement punk, même s’il n’y a pas non plus complètement échappé, fait figure d’exception à la politique de récupération et de marchandisage du rock’n’roll conventionnel. Il est important de préciser que je vais traiter des idées et non des styles musicaux spécifiques [ ] Très peu ont tenté de saisir la philosophie des scènes punks internationales toujours changeantes’. Un bon livre de sociologie, qui fera le bonheur des non-conformistes, avec pour la fin, six lignes de Florent Mercier : ‘Comme Sartre l’exprime très bien dans le documentaire sur sa vie (Sartre par lui-même, 1980), le silence est fondamentalement réactionnaire parce que la prise de parole, que ce soit par la musique ou par l’écriture, est une démarche qui va vers l’autre alors que le silence, la non-prise de parole, peut se voir comme une façon d’accepter un état de fait, donc de se résigner’. C’est bien ça ! »

La Philosophie du Punk, Craig O’Hara, chronique Jean-François Chalot, L’École Émancipée 2003, Critiques Libres 2010

LA PHILOSOPHIE DU PUNK
– Histoire d’une révolte culturelle –
CRAIG O’HARA

Jean-François Chalot, L’ÉCOLE L’ÉMANCIPÉE, Seine et Marne, 2003

+ repost sur CRITIQUES LIBRES : 01.10.2010 ; UFAL

« J’ai commencé la lecture de ce livre, traduction d’une oeuvre de Craig O’Hara sortie en juillet 2003 pour deux raisons essentielles complémentaires. D’une part, mon fils est punk. D’autre part, la couverture de l’édition française est dessinée par un certain Sapiens, punk très proche qui a participé comme enfant et comme ado à plus de quinze semaines de l’Ecole Emancipée. Je savais que le livre m’intéresserait, j’ignorais qu’il me passionnerait au point de le lire d’une seule traite. Ce livre explique la genèse du mouvement punk et décrit la réalité de sa philosophie, en détruisant certains clichés. Il est vrai que l’imagerie populaire montre le punk violent, alcoolique, un peu stupide. N’est-il pas présent, très souvent, d’ailleurs, dans des films policiers ou de science-fiction américains ? Le dernier en date que j’ai entr’aperçu à la télé, ce fut Robocop n° 3. Dans ce film que vous devez absolument éviter, les méchants payaient des hordes punks pour déloger, voire tuer, des sans abris. Quand on a fréquenté l’univers de la scène punk, on s’aperçoit vite qu’on ne peut les réduire à une violence brute. D’ailleurs, par principe, les punks seraient non violents. Comme le livre de Craig O’Hara le montre, la scène punk constitue une contre-culture radicale avec ses concerts de hardcore (issus du punk rock) et autres filiations musicales, avec son mode de vie, sa solidarité, son refus de parvenir, la richesse de sa production picturale et écrite. Des centaines de fanzines, petits journaux, très peu courtois pour l’ordre établi sont ainsi édités et distribués très régulièrement. Le lecteur apprend très vite que les choix politiques de ce mouvement se tournent plus vers les anarchistes que les marxistes. Nous en côtoyons d’ailleurs certains dans les manifestations contre les expulsions, contre le racisme et le Pen. Qu’ils soient anglais, écossais, américains ou français, les punks ignorent les frontières et essayent de vivre en cohérence avec leurs idées : ils sont plus souvent végétariens ou végétaliens qu’omnivores et se comportent comme des ‘rebelles au grand coeur’, comme le rappelait le guitariste anglais Sensa Huma dans un reportage de l’émission Tracks sur la chaîne Arte. Si vous en avez le loisir, allez rencontrer des militants punks qui squattent, vous serez étonnés par l’accueil qu’ils vous réserveront, leur sens de l’organisation et la qualité des oeuvres et des dessins qui y sont affichés. » – Jean-françois Chalot

La Philosophie du Punk, Craig O’Hara, chronique Maria Sève, Aux Arts n°73

LA PHILOSOPHIE DU PUNK
– Histoire d’une révolte culturelle –
CRAIG O’HARA

zineauxarts73Maria Sève, rubrique « Cahier Musique », AUX ARTS n°73

« ‘Un document ignoble, rebelle et injurieux‘ dixit le censeur d’état lituanien ! Heureusement, d’autres critiques ne s’y sont pas trompés : enfin un ouvrage de référence sur un mouvement artistique méconnu et victime d’a priori à la va vite. Au sommaire de cette monographie érudite, on revient sur le contexte historique, sur la représentation médiatique tronquée, sur les skinheads et sur le racisme et sur ce qu’ils ont à voir (ou pas) avec le punk, sur l’anarchisme, et sur tout ce qui de près ou de loin vous aidera à mieux comprendre la galaxie de la punkitude, aujourd’hui récupérée tous azimuts. »

La Philosophie du Punk, Craig O’Hara, chronique Patrick Scarzello, Clubs & Concerts n°285

LA PHILOSOPHIE DU PUNK
– Histoire d’une révolte culturelle –
CRAIG O’HARA

zineclubsetconcerts285Patrick Scarzello, rubrique « Bacs d’Abord », CLUBS & CONCERTS n°285

« Traduit de l’américain et illustré, cette « histoire d’une révolte culturelle », à l’écriture fanzine, s’attache aux valeurs et idées de tout ce qui a résulté du punk, mais vécu de l’intérieur, ainsi qu’à ses différents activismes, musicaux, politiques. Expression d’opposition, de l’alternative locale jusqu’au réseau mondial, qui n’a échappé ni aux extrémismes ni aux contres vérités, mais se montre vivace et évolutive, au point de conclure par un idéalisme inentamé : « faire que le punk redevienne une menace. »

La Philosophie du Punk, Craig O’Hara, chronique Kamaweb

LA PHILOSOPHIE DU PUNK
– Histoire d’une révolte culturelle –
CRAIG O’HARA

sur KAMAWEB :

« Un ton assez personnel et de belles photos en noir et blanc ne laissent pas de doute sur l’implication de l’auteur dans le mouvement underground. Il focalise sur les concerts punks dans le milieu étudiant américain, ce qui peut parfois fatiguer, comme ses multiples citations du fanzine Maximum Rock’n’Roll. Mais de sa place d’ancien du mouvement, il livre une vision sincère et détaillée, les chapitres sont nombreux : forme de communication, anarchisme, question de genre, straight edge, ‘do it yourself’… Certains chapitres donnent à penser qu’il va trop vite, sur les skins, le straight edge, les anarko-punks notamment. Ces thèmes sont ici survolés et ça donne envie d’en savoir plus ! Cette étude du mouvement punk, livrée par Craig O’hara est sous-titrée ‘Histoire d’une révolte culturelle’. Le mémoire de sociologie ayant servi de base à ce livre date de 1992, les éditions originales de 1995 et 1999, mais la présente édition offre deux chapitres essentiels : l’avant-propos du traducteur (Ladzi Galai, que je ne connais pas mais qui a oublié d’être con) et surtout sa vision de la scène hexagonale, partie du livre rajoutée en 2002. En ces temps de revival punk, avec et sans planche à roulettes, le bouquin semble être une bonne opportunité de revoir ses classiques et d’entendre la réalité d’un mouvement où l’alternative politique est plus essentielle que la coupe de cheveux et la quantité de bières ingurgitées… Marrant, ça marche aussi avec d’autres scènes, non ? »

La Philosophie du Punk, Craig O’Hara, chronique Erik Bonnet, Les Enfants du Silence

LA PHILOSOPHIE DU PUNK
– Histoire d’une révolte culturelle –
CRAIG O’HARA

LES ENFANTS DU SILENCE, Erik Bonnet.com

« Traduction française faite par quelqu’un qui maîtrise parfaitement le sujet donné : LADZI GALAÏ (R.R. Products label) du bouquin du même nom paru en Angleterre en 1999, « la philosophie du punk » propose une vision globale mais assez complète et juste de la diversité créative du mouvement Punk, tant d’un point de vue musical qu’idéologique. Avec 225 pages ponctuées de dizaines de photos inédites et faisant la part belle au souvent oubliés (si comparé aux groupes anglais) combos indies US + les fanzines et assos ayant permis à ce mouvement de perdurer et d’enfanter avec les années des « monstres » tels NIRVANA, SONIC YOUTH, SEX PISTOLS, CRASS…. Un livre faisant ressortir l’aspect activiste et anti-conformiste du mouvement et le montrant sous un jour nouveau bien autre que ses excès toujours mis en avant par les médias. Vraiment bien. »

La Philosophie du Punk, Craig O’Hara, chronique Daïsy Rëd, Obskure.com

LA PHILOSOPHIE DU PUNK
– Histoire d’une révolte culturelle –
CRAIG O’HARA

Daïsy Rëd, OBSKURE.com

« La philosophie du Punk est un livre exceptionnel : un livre qui peut changer votre vie. Que vous apparteniez au mouvement punk ou que vous vouliez simplement assouvir votre curiosité, cette petite bible qui traite de la liberté individuelle, de la responsabilité de chacun et de l’engagement, bien au-delà d’un genre de musique particulier est pour vous. Voilà un ouvrage salutaire et tout simplement indispensable en cette période de consommation massive, ou MTV et une poignée de majors s’évertuent à standardiser chaque jour un peu plus notre jolie planète. La philosophie du Punk propose une véritable alternative, e-maillée d’exemples, de témoignages, de photos et de collages. Racines du punk, fanzines, anarchie, féminisme, écologie, rapports entre les punks et les médias : Craig O’Hara propose une approche très complète du mouvement, justement sous-titrée Histoire d’une Révolte Culturelle. Car même si l’industrie du disque habille ses nouvelles pop-stars en rayures et épingles à nourrice, en essayant de faire passer le look mais pas la substance, l’alternative punk sort indemne de cette piètre tentative de récupération : le punk est bel et bien une philosophie de vie qui a de beaux jours devant elle. Le punk n’est pas mort, et l’auteur le prouve avec ce manuel intemporel. Hymne au Do-It-Yourself et aussi l’anti-conformisme, extrêmement positif sans être démago pour un sou, ce petit livre est appelé à devenir culte. »

La Philosophie du Punk, Craig O’Hara, chronique Luc Ardilouse, Abus Dangereux Face 85

LA PHILOSOPHIE DU PUNK
– Histoire d’une révolte culturelle –
CRAIG O’HARA

zineabusdangereux85ABUS DANGEREUX Face 85, par Luc Ardilouse

« On ne l’attendait même pas : un des livres les plus complets et intéressants sur le mouvement punk se voit publié en français. Les plus rétro-conservateurs des punks s’empresseront de faire remarquer que « philosophie » et « punk » sont deux concepts incompatibles. Mais pour ceux-là, le punk s’est probablement arrêté en 1979, à l’époque où, justement, les choses ont commencé à devenir réellement intéressantes (avis subjectif s’il en est). Époque où l’arrivée de Crass en Angleterre et du hardcore aux Etats-Unis a chamboulé le visage du punk rock : bye bye les majors, le punk reprend son destin en main ! Rédigée à l’origine pour un mémoire de sociologie à L’Université de Boston, cette étude, sous-titrée Histoire d’une Révolte Culturelle, a été publiée une première fois en 1995 par AK Press, puis réactualisée en 1999 avant cette traduction française. Traduction parfois un peu littérale dont on regrettera l’approximation, mais qui offre un bon panorama des différents combats, idées, ou revendications qui ont fait du punk ce mouvement contre-culturel progressiste depuis déjà un quart de siècle. Passons outre les avis parfois très subjectifs de l’auteur (sur la ‘philosophie’ straight edge par exemple) forgés par sa propre expérience.

Difficile en effet de condenser en 220 pages toute l’essence d’un mouvement tellement large qu’il englobe à la fois des noms a priori aussi incompatibles que GG Allin, Bikini Kill, Crucifix ou Vegan Reich (!). Basé essentiellement sur les scènes nord-américaine et britannique (on appréciera l’appendice sur le punk en France, rajouté par le traducteur), La Philosophie du Punk découpe en chapitres quelques grands thèmes récurrents du mouvement hardcore/punk : les rapports entre punk et médias, le mouvement skinhead et le racisme, les médias underground (fanzines), l’anarchisme, le ‘complexe des genres’ (comprenez luttes anti-sexistes, féministes et anti-homophobes), les préoccupations écologiques (environnement, droits des animaux…), le straight edge, ou encore la notion de DIY (Do It Yourself, fais-le toi-même). L’étude est émaillée de témoignages d’acteurs importants du mouvement, et de photos prises principalement par Craig O’Hara (quelques figures mythiques certes, mais aussi ce que l’on soupçonne être des groupes inconnus de potes de l’auteur qui n’ont donc pas ici d’autre fonction que de la décoration pure). Un ouvrage relativement complet qui a sa place dans votre bibliothèque entre American Hardcore et Dance Of Days, rétablissant pas mal de vérités et corrigeant moult idées préconçues sur ce qui a été et est véritablement le punk et le hardcore. » – Luc Ardilouse

La Philosophie du Punk, Craig O’Hara, chronique Hakim Bey, Watche Diffusion

LA PHILOSOPHIE DU PUNK
– Histoire d’une révolte culturelle –
CRAIG O’HARA

Hakim Bey, WATCHE DIFFUSION

« Le titre de ce bouquin d’un peu plus de 200 pages pourrait surprendre, voire carrément rendre très méfiant (encore un bouquin qui sort tous les clichés sur les punks, sur le punk, avec une bonne sauce des mystifiés et starifiés Sex Pistols) Mais non ! C’est tout le contraire, et le titre que donne Craig O’Hara à son étude est plutôt rassurant, après le titre ambigu : il S’agit d’une « Histoire de Révolte Culturelle ». Le but du jeu pour l’auteur est non seulement de démonter la vision du punk que propose les médias traditionnels, mais aussi de comprendre la particularité de cette scène qui est la seule à mêler aussi radicalement politique et culture. L’édition française arrive plus de dix ans après la première édition de ce qui ne devait être qu’un mémoire de sociologie. Plusieurs éditions (et le travail qui va avec) permettent à son auteur de présenter de manière relativement globale la scène punk américaine des années 90). À partir du décorticage de différents fanzines punks américains (le fameux « Maximum RocknRoll », qui d’ailleurs a vu la participation de l’auteur, « Flipside », ou encore l’anarcho-punk « Profane Existence ») et les textes de nombreux groupes, O’Hara livre une étude sociologique approfondie des valeurs punks et de la manière dont le punk considère le monde conventionnel. Pour cela, et après avoir retracé le contexte socio-historique du mouvement, il aborde différentes thématiques/questions : Comment la TV, les magazines et les mass médias ont fait leur possible pour apprivoiser la bête ; les questions des skinheads et du mouvement staright edge ; le média « fanzine » et le DIY (do it yourself) ; et enfin les thèmes chers au mouvement punk, l’anarchisme, l’anti-sexisme et l’écologie radicale. Craig O’Hara réussit à ne pas tomber dans le piège de la sanctification du punk, en décrivant les erreurs, limites et récupérations du mouvement, mais il parvient aussi à donner, par son étude, du poids à la thèse qu’il défend : le mouvement punk est une contre-culture solide dans le sens qu’il représente une véritable force politique (alternative et radicale, bien sûr !), un véritable mode de vie, une véritable philosophie. Excellent bouquin. Punk’s not dead ! »